Pendant la mue, le serpent est presque aveugle…

Nouvelle peau…

J’explore dans cette série l’état de vulnérabilité que l’on occupe dans des périodes de vie où la quête de congruence devient indispensable pour « grandir ». À l’image du serpent qui, au moment de la mue, se retrouve presque aveugle avant de pouvoir retirer son exuvie et grandir.

Ce travail joue sur la matière, les transparences et la fragilité. Ce sont des photogrammes de véritables mues de reptiles, Teju, Boa, Python et couleuvres tirées en cyanotypes virés aux tanins de ronces et sulfate de fer et des écosotypes tirés au charbon et pigments.

Tirages citrate aux poudres 30/40 cm, 2023